La traduction financière, procédé consistant à transcrire d’une langue à une autre des documents économiques, requiert une connaissance approfondie. Chaque erreur d’adaptation engendre des incompréhensions qui influencent la prise de décision du destinataire. Il convient donc d’accomplir cette tâche en respectant un certain nombre de critères. Lesquels ? Les réponses dans cet article.
Pourquoi contacter une structure de traduction spécialisée en finances ?
Le secteur financier, hautement compétitif et soumis à des changements constants, exige de chaque entreprise, qui souhaite se développer et étendre son activité, de disposer d’informations fiables. Or, face aux contraintes linguistiques et à l’environnement multilingue, caractéristiques principales du marché, il est presque difficile pour une société d’atteindre ses objectifs. Le besoin de solliciter une structure spécialisée dans l’adaptation en langue de documents économiques se fait ressentir. Son intervention permet de véhiculer la même information tant au niveau du collège d’administration de l’entreprise qu’au niveau des salariés. La même donnée se transmet également aux partenaires techniques et financiers et aux collaborateurs externes dans le but de créer une synergie d’actions. Pour parvenir à ce dessein, les structures de traduction financière proposent de transcrire plusieurs documents : rapports d’activité, résultats d’opérations boursières, fichiers bancaires, lettres d’informations, rapports d’audits, rapports de fonds d’investissement, prospectus, documents d’information clé pour les investisseurs, etc. Grâce à son expertise, le traducteur spécialisé dans les finances s’ouvre de meilleures perspectives que le traducteur français-anglais dont les capacités sont restreintes. Cependant, une mauvaise retranscription participe à la baisse de performances de l’entreprise : perte de clients, de fournisseurs, diminution du chiffre d’affaires, etc. D’où la nécessité de rechercher un spécialiste compétent, et l’importance pour celui-ci de respecter des critères d’exercice de son métier.
Fournir à temps des informations justes et compréhensibles
Qu’importe son domaine d’activité, tout spécialiste doit actualiser ses connaissances. Il s’informe continuellement grâce aux journaux (revues, télévision, radio), aux magazines ou sur Internet. Le traducteur économique suit le même principe. Il doit rester en contact permanent avec l’actualité juridique, notamment le vote de nouvelle loi, et l’actualité financière. Ainsi, il appréhende les concepts, comprend le contexte de rédaction des textes à retranscrire, leur contenu et les sous-entendus. Dès lors, il peut en faire une restitution compréhensible pour le lecteur. Pour un professionnel, il s’avère utile de travailler au sein d’une agence spécialisée en vue de diversifier son champ de compétences. La structure veille à ce que le traducteur honore son délai de livraison du texte transcrit.
Éviter les répétitions
La retranscription d’un document financier dans une langue implique de se conformer à ses codes. Par exemple, pour un texte à traduire vers le français, l’expert veille à éviter les répétitions, tout en restant fidèle au contenu initial. À cet effet, il peut se servir de figures de style dont la métonymie, technique linguistique consistant à rapprocher deux idées par association. Il peut substituer respectivement les mots « dollar » et « Japon » par « billet vert » et « Pays du soleil levant ». Le spécialiste recherche également des mots associés pour créer une image dans l’esprit de son lecteur ; des associations comme « croissance vigoureuse », « marché dynamique » peuvent exprimer l’état de santé du secteur financier. Toutefois, il est indispensable de trouver des équivalences de mots et les terminologies dans la langue finale. En outre, on veille à produire un travail fiable, cohérent et intelligible en tenant compte des attentes du client.
Précision et autres caractéristiques du lexique employé
De tous les domaines de la traduction, la transcription des documents économiques demeure l’un des plus complexes. Les productions doivent être fidèles aux fichiers originaux et ne comporter aucune interprétation personnelle. De plus, eu égard à son importance stratégique pour une entreprise, l’adaptation doit présenter une qualité optimale. Pour cette raison, des structures, pour recruter leurs spécialistes, se basent sur un certain nombre de critères. Ils varient d’une agence de traduction à une autre, mais en général, on mentionne la nécessité de posséder un diplôme de traduction-interprétation délivré par un établissement reconnu. Cette qualification montre que le titulaire dispose des connaissances théoriques adéquates pour exercer la profession. À cela s’ajoute une preuve de son expérience qu’il peut acquérir en travaillant dans des instances financières (exemple : les banques). Par ailleurs, il est conseillé de maîtriser la terminologie de la langue de rédaction du texte initial et celle de la production finale. À cet effet, certaines entreprises préfèrent des candidats originaires du pays de la langue cible. Mais cet atout de l’expert ne constitue pas une garantie de qualité, les agences de traduction instaurent donc un système de contrôle. Il comprend différentes phases : vérification linguistique, contrôle terminologique, examen technique et de mise en page.
Respect de la confidentialité des documents et des règles de présentation
Une structure d’adaptation de documents financiers garantit la stricte confidentialité des informations traduites. Elles ne doivent être divulguées ni par la structure ni par ses employés. Voilà pourquoi certaines agences insèrent dans le contrat de travail de leurs traducteurs une charte de confidentialité qui les tient au secret professionnel. Tout manquement ou toute violation de cette convention entraîne à des sanctions : arrêt d’activité, renvoi et poursuites judiciaires en fonction de la gravité des faits. Outre le décret de confidentialité signé à l’interne, l’agence de traduction veille à sécuriser ses réseaux et serveurs. Une telle circonspection donne la possibilité de parer à tout risque de piratage informatique. En règle générale, pour garantir la protection de données, ces structures collaborent avec des entreprises spécialisées dans le domaine de la technologie. La raison ? Mettre en confiance le client. Autre critère à observer, la présentation du document financier final. Qu’il soit édité en fichier Word, Excel ou PPT, il doit correspondre à des normes précises pour servir. Un bon traducteur économique maîtrise donc les outils et logiciels d’édition et de publication. Cependant, sur demande du client, il peut aussi offrir un accompagnement en proposant les services d’un logiciel de publication assistée par ordinateur (PAO). Dans le réseau de partenaires du professionnel — il doit être vaste —figurent des infographistes spécialisées dans le milieu financier. Ils ont pour rôle de maîtriser les exigences ergonomiques des documents économiques. Ils accompagnent le traducteur en lui indiquant les règles de présentation en fonction du pays où le client envisage de se servir de ses documents.